Votre recherche “Auteur: Jacques Rancière” 5 résultats
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Éditeur :
Flammarion, impr. 2007
La première question philosophique est une question politique : qui peut philosopher ? Pour Platon, les citoyens doivent accepter un " beau mensonge " : la divinité a donné aux uns l'âme d'or des philosophes, aux autres l'âme de fer des artisans.
Si les cordonniers ne s'occupent que de leurs chaussures, la cité sera en ordre et la philosophie protégée de la curiosité des " bâtards ". Au XIXe siè...(Lire la suite)
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Éditeur :
Presses universitaires de France, impr. 2012
Dans Figures de l’histoire, Jacques Rancière poursuit sa subtile réflexion sur le pouvoir de représentation des images de l’art. Comment fait l’art pour rendre compte des événements qui ont traversé une époque ? Quelle place attribue-t-il aux acteurs qui les ont faits – ou à ceux qui en ont été victimes ? D’Alexandre Medvedkine à Chris Marker, de Humphrey Jennings à Claude Lanzmann, mais aussi de...(Lire la suite)
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Éditeur :
la Fabrique éd., impr. 2014
"Il n'y a pas de livre là-dedans" disait en 1869 un critique de L'Education sentimentale. Les fictions emblématiques de la modernité littéraire détruisent ce qui faisait depuis Aristote le principe même de la fiction : l'enchaînement des actions selon la nécessité ou la vraisemblance. Or cette rationalité causale qui s'opposait à la simple succession des choses exprimait elle-même l'excellence de...(Lire la suite)
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Éditeur :
Points, impr. 2014
Une histoire, au sens ordinaire, c'est une série d'événements qui arrivent à des sujets généralement désignés par des noms propres. Or la révolution de la science historique a voulu révoquer le primat des événements et des noms propres au profit des longues durées et de la vie des anonymes. C'est ainsi qu'elle a revendiqué en même temps son appartenance à l'âge de la science et à l'âge de la démo...(Lire la suite)
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Éditeur :
la Fabrique éd., impr. 2011
Le cinéma n'existe peut-être que sous la forme d'un système d'écarts entre des choses qui portent le même nom sans être membres d'un même corps. C'est le lieu matériel où l'on s'émeut au spectacle des ombres. C'est aussi le nom d'un art constitué comme tel par la passion cinéphilique qui a brouillé les frontières de l'art et du divertissement. Ce fut, un temps, l'utopie d'une écriture du mouvemen...(Lire la suite)